Nom de la voie
Description et origines
4 septembre (rue)
Nommée ainsi en 1871 pour célébrer la proclamation de la
IIIème République de 1870 (après la reddition et l'emprisonnement de
Napoléon III à Sedan, face aux armées prussiennes, le 2 septembre).
Elle se nommait "rue Impériale" en 1857, "rue Louis XVI" en 1830 et "rue de la Promenade" en 1807.
Avant cela : "rue de l'esplanade" ou "rue de la portette", "rue des Récollets", "rue des Frères-Mineurs"/ "rue des Fraymenous", mais aussi "rue longue des Cordonniers" (Sabataria longas), "ancienne rue des Cordonniers" (Sabataria vielha) ou rue de la Pâtisserie (carrièra de la Paticeria).
11 novembre (place)
Appelée ainsi en souvenir de l'armistice du 11 novembre 1918. Dès 1883, elle portait le nom de "place du Marché au Bois" car les marchands de bois de chauffage y venaient vendre leur marchandises. On l'appelait aussi "place du Bon-Pasteur", du nom de la chapelle qui y figure.
14 Juillet (place)
Depuis 1905 en souvenir du 14 juillet 1789. C'était la "place du Marché-Neuf" fin XIXème, "place du Champs de Mars" et "place du Marché aux Bestiaux" ou "le Foirail" en 1868 et encore avant : "Champ de Manoeuvres".
En 1859, à la place des actuelles casernes, étaient édifiées de vastes arênes en bois où se tenaient des courses de taureaux. Contre le mur nord de la place est "le mur des fusillés" où furent exécutés, le 7 juin 1944, 18 patriotes.
22 août 1944 (avenue)
Depuis Octobre 1944 pour commémorer la libération de Béziers par le départ des troupes Allemandes.
C'était "l'avenue de la République" en 1884, "l'avenue de Saint Pierre" en 1868, "le chemin de la Font de Maury" en 1830 et le "chemin de la Crouzette" en 1807.
22 Septembre (rue)
C'est le 22 septembre 1792 quand la République fut proclamée pour la première fois par la Convention Nationale.
La rue se nommait "rue Saint Roch" en 1868
Abreuvoir (rue)
L'utilisation de ce passage pour mener boire les chevaux, sur les rives de l'Orb, remonte à une époque reculée.
Albert 1er (avenue)
Depuis 1918, du roi des Belges :
Albert 1er.
C'était l'ancienne "rue de l'Abattoir" en 1857, menant aux abattoirs construits au milieu du XIXème.
Airette (impasse)
Nommée ainsi en 1868, son nom est cependant plus ancien : c'était un lieu où les habitants du quartier battaient le grain. Airette signifie "lieu où l'on bat le grain".
Albigeois (place)
Se nomme ainsi depuis 1884 en mémoire du sac de Béziers.
C'était avant la "Place St Louis" (1807) et au moyen-âge la "Place Saint Nazaire" ou "Cimetière de l'église Saint Nazaire".
La rue des Albigeois s'appelait "Rampe de St Louis" et "rue de la descente Tourventouse" (1807)
Ancienne-Comédie (place)
Se nomme ainsi depuis 1893. Au XIXème siècle, elle était divisée en 3 parties : "rue de l'Argenterie", "rue de la Comédie" et "rue du Luxembourg".
En 1709, c'était "la rue des Augustins". Cependant, dans la tradition populaire, elle se nommait officieusement "rue des Chevaliers" car s'y trouvait la maison et l'hôpital de l'ordre des templiers.
Anciens Combattants (rue)
Prends son nom en 1918 en hommage aux héros de la guerre 14-18.
Au XVII et XVIIIème, elle se nommait "rue de la Vache" car on y trouvait les échoppes des métiers de viande et un abattoir à proximité.
La première partie de la rue, coté Mairie, s'est longtemps appelé "rue du Coq d'Inde" (du Dindon).
Angleterre (boulevard)
Se nomme ainsi depuis 1918 en hommage à ce pays allié.
C'était le "boulevard du Nord" en 1868 et avant "boulevard Saint Aphrodise".
Badones (avenue ou chemin)
Bagatelle (rue)
Se nomme ainsi depuis 1857 sans doute à cause de l'auberge du Sieur Bonenfant (détruite en 1852), point de ralliement des fétards.
Bains (rue)
Baptisée ainsi en 1857 en raison d'un établissement de bains-douches.
Balances (rue)
Il s'agissait des balances royales : à l'entrée de la rue était effectuée, depuis de nombreuses années, la pesée des marchandises qui entraient à Béziers afin d'en prélever l'impôt de droit d'entrée : les leudes.
Ainsi, la rue prit le nom de "rue de la Leude" en 1609.
Au XVème siècle, elle se nommait : "Pararia vielha" soit : ancienne rue des fabricants de draps et des tailleurs et en 1807 "rue du Soleil".
Barbes (rue et impasse)
de
Armand Barbès, homme politique Français, chef de l'opposition républicaine des années 1830.
En 1884, elle se nommait "rue Sainte Elisabeth" à cause d'une chapelle du même nom qu'on trouvait sur les lieux. Mais depuis toujours, son nom avait été "rue de l'Enfiladou" ou "rue de l'Emboucadou". En effet, en raison de sa forte pente, et lors de gros orages, l'eau s'engouffrait dans le gouffre de l'Emboucadou, un des principaux égout de la ville.
Barthès (rue)
du nom du proprétaire du terrain où fut percée la rue. C'était en 1868 la "
rue Etienne Forcadel" et avant la "rue de Coulmiers".
Baudin (impasse)
de
Jean-Baptiste, Alphonse, Victor Baudin, médecin et député des années 1800.
En 1857, elle se nommait "impasse des prêtres" car on y logeait les dignitaires du châpitre de la cathédrale St Nazaire.
Beauregard (rue)
Nommée ainsi depuis 1938, elle avait reçu le nom de "
rue Jean-Jacques Perret" pendant une vingtaine d'années.
Son premier nom étant "rue Mirabel" : belle vue, en raison du magnifique panorama qu'elle offrait.
Bel-air (rue)
Nommée ainsi depuis 1807 à cause du vent du Nord qui s'y engouffre.
Elle se nommait avant "rue de la porte des soeurs Minorettes" ou "rue qui va de la croix de Saint-Circ à l'église Saint Nazaire".
Belbezet (sentier)
vient de Belvézé : belle vue.
Bellevue (rue et place)
Nommée ainsi depuis 1857, elle prit un temps le nom de "rue Charles Floquet" (avocat et politique).
Son nom de toujours était "rue Belbeze" ou "rue Belvézé" dû au panorama sur la plaine qu'elle offrait. Elle abritait un lavoir au début du XIXème siècle.
Perre Jean Béranger (rue)
François Bonnet (rue)
Nom d'un avocat Biterrois du XVIIème, auteur de quelques pièces ("Histoire de la rejouissance des chambrieres de Béziers", "Histoire de Pepesuc", ...), que l'on jouaient lors des fêtes de Caritachs.
Avant 1904, la rue s'appelait "rue bombe-cul" (traduisez "tape-cul"), sans doute du fait que sa pente devait entrainer de nombreuses chûtes ou obligeait les passant à bomber les fesses pour maintenir l'équilibre.
Bon Pasteur (rue)
Nommée ainsi en 1868 car elle longeait la chapelle du Bon Pasteur et le couvent des prêtres missionnaires fondés par le père Jean Gailhac.
Elle prit un temps le nom de "rue du repos".
Bons Amis (place)
Nommée ainsi depuis 1904. C'est le nom donné aux conjurés (Bernard Pourquié et ses amis) : sur cette place, en 1381 furent décapités 4 émeutiers et 38 autres furent pendus lors d'une révolte des plus humbles (les menuts) contre les nantis (les grosses).
Elle s'appelait en 1830 "Bourbon-Sauveur", en l'honneur de Louis Philippe et "Saint Sauveur" au XVIIIème.
Bonsi (rue)
Vient de la famille des Bonsi ayant donné 5 évêques à la ville.
La rue se situe sur l'emplacement des anciennes prisons et du rempart gallo-romain.
La partie qui existait dans le passé se nommait : "rue du Puits Couvert", témoignant de l'ancienneté d'un puits public.
Brasserie (rue)
Tient son nom d'une ancienne brasserie industrielle aujourd'hui disparue.
Brunel (rue)
de
Ignace Brunel (ancien maire de Béziers), depuis 1938.
Depuis 1904, elle s'appelait "rue Raymond-Roger" (Trencavel), et avant "rue Cléry".
Cadelard (rue)
de André Abel Cadelard (ouvrier Carrier Biterrois, opposant au coup d'état de 1851, guillotiné place de la Citadelle le 13 août 1852 et réhabilité en 1870 par le maire Ernest Perréal), depuis 1938.
La rue se nommait "rue du Cimetière Vieux" en 1857 et "rue du Cimetière" en 1807.
Cagarol (impasse)
C'était "l'impasse de l'Escargot" en 1868. "Gagarol" (escargot) était utilisé en jeu de mot sur le patronyme d'un fabricant ou commerçant qui habitait là.
Calvaire (rue)
Bien qu'elle ait pris le nom de "rue des Martyrs de la Liberté" en 1904, elle conserve son nom d'origine dû à la présence d'un ancien calvaire, au XIXème, dans sa partie supérieure.
Canterelles (rue)
Le nom, dans sa forme actuelle, date de 1807.
Mais au XIVème, on la désignait par "la murailha de Quantos Ellas", voulant peut-être dire : "rempart du chant des femmes". La rue descendant vers l'Orb, on peut penser que les femmes y passaient, en chantant, pour aller laver leur linge. Elle était aussi désignée par ses directions, par ex : "rue qui va de l'hôpital au pont".
C'est l'antique voie qu'ont empruntées les civilisations passées, mais aussi Charles VI, François 1er, Louis XIII, Louis XIV, etc.
Capelière (rue)
C'était le nom d'un domaine "la Cappelière" situé sur la route de Boujan ayant appartenu au sieur Jean Cappèle.
Capus (rue)
Provient du nom d'une famille Biterroise ayant possédé plusieurs maisons dans ce bourg au XIIème siècle.
Sous Louis Philippe, la rue était divisée en deux parties : la "place des Lys" ou "place de la Restauration" et l'autre tronçon : la "rue du Porche".
Capnau (rue ou quartier)
contraction de "Campus Novus" puis "Campnau" : le nom doit remonter à la fin du IIIème - début IVème siècle lors de l'extension de la ville au delà des remparts qui jouxtaient l'église de la Madeleine. La traduction serait : "nouveau quartier".
Casernes (rue)
Nommée ainsi en raison des casernes proches construites en 1696 par Charles d'Avilier.
Ceux d'Argeliers (rue)
en hommage aux habitants de ce village de l'Aude qui prirent la tête du mouvement de protestation "la Révolte des Gueux" au cours des manifestations viticoles de 1907 ( qui se termina dans le sang).
Chalon (rue)
Depuis 1904. Au XIXème siècle, Paul Chalon était un fondeur né à Montpellier, installé dans cette rue.
La rue était connue dans le passé sous le nom de "rue courte".
Chapeau-Rouge (rue)
sans doute le nom d'une enseigne de Chapelier qui se trouvait dans cette rue.
En 1904, elle prit le nom de "Mascaro" (chroniqueur du XIIIème et XIVème siècle) pour un temps.
Note d'un lecteur : 1/ Les enseignes au chapeau rouge sont habituellement celles d'auberges et hôtelleries (Carcassonne,Dijon, Le puy etc, l'hostaley deu capet roge est connue à Bordeaux dans un texte gascon de 1464), bien plus rarement celles de chapeliers.
2/ Le chapeau sur l'enseigne était souvent celui d'un cardinal que l'établisement prétendait avoir reçu ou pouvoir recevoir. Ailleurs on expliquait aussi l'enseigne par la couleur du chapeau des postillons des relais de poste.
Chaudronniers (rue)
Tient son nom des artisans du cuivre qui avaient leur échopes dans cette rue.
Cirque (place)
Nommée ainsi depuis 1807, en référence à l'arêne romaine proche.
La rue se nommait avant "rue de l'écorchoir" car elle menait aux abattoirs.
Citadelle (rue)
du nom de la Citadelle qui occupait la place Jean Jaurès.
La rue s'appelait au XIVème "rue de la ville" puis devint "rue publique qui va du coté des Présicadors" (un couvent) ou encore "rue de la Fédération" après la Révolution.
Clairie (rue)
c'était en 1868 la "rue Clairy". Le nom provient du couvent Sainte Claire proche.
Coq (rue)
en 1904 c'était la "rue
Caron-de-Beaumarché", en 1830 la "rue du Lys", encore avant la "rue de l'hôpital" (l'hôpital Mage).
Coq d'Inde (place)
C'est le nom du Dindon au XVIème siècle. Avant cela, la rue s'appelait "rue de la Canabasserie", non pas à cause des fumeurs de hachish : )) mais à cause des marchands utilisant le chanvre : filassiers, marchands de toile, merciers, etc.
Cordier (rue)
du nom de
Jean-marie Cordier, ingénieur hydraulicien qui conçut le système d'approvisionnement en eau potable de Béziers au début du XIXème.
s'appelait avant "rue de l'amour" qui était la rue des prostituées...
On appelait les maisons de passe "les couvents" : ))
Courédou (impasse)
ce mot désigne en Patois un corridor, une allée étroite.
Crouzette (quartier)
c'est un petit calvaire (les croix que l'on trouve à la croisée des chemins).
Daubinelle (chemin)
c'est le chemin qui menait au domaine d'un certain Daubine, originaire de Boujan.
De Gaulle (place)
depuis 1944, de
Général de Gaulle.
La place se nommait "Place Emile Suchon" avant. Elle avait abrité un séminaire qui devint par la suite "l'Hôpital St Joseph" devenu plus tard "Hôtel Dieu" détruit en 1932.
C'était au Bas-Empire une nécropole. De nombreuses tombes furent détruites lors de la construction du central téléphonique, de l'hôtel de Police et de l'agrandissement de la Caisse d'Epargne.
Dépôt (impasse)
rappelle l'existence du dépôt SNCF.
Deux frères (rue)
depuis 1884. Le nom vient des frères Bertrand qui offrirent ce bout de terrain à la municipalité pour y faire la rue.
Devèze (quartier)
Venant de "Devèsa" qui correspond à des pâturages ou bois communaux d'usage réglementé.
Cependant, dans le cas de Béziers, il s'agirait de terrains ayant appartenu à la famille Devès connue depuis le XVIème siècle. Le lieu (avec la Gayonne) se nommait avant les années 50 "Costes Sèque" et "Super Costam Sicam" en 1110. En 1780, on y trouvait une quarantaine de parcelles destinées à la culture de l'olivier et de la vigne.
Dolet (rue)
de
Etienne Dolet. Elle portait auparavant le nom de "rue Saint Aphrodise".
Dragonneau (rue)
le nom désignerait un reptile (légendaire).
Lorsqu'en 1865 fut installé le système hydraulique, permettant l'alimentation en eau potable de la ville, les détracteurs du projet prétendirent y avoir trouvé la présence d'un dragonneau, ce qui rendait l'eau impropre à la consommation. Les ingénieurs suggérèrent alors de donner ce nom à la voie.
Envedel (rue)
Se nommait au début "rue d'en Bedel".
En Occitan, le préfixe "en" traduit l'appartenance à la bourgeoisie. La rue a donc pris le nom d'un certain Bedel ou Vedel.
Ermengaud (rue)
depuis 1884. Porte le nom de
Matfre Ermengaud ce moine troubadour du XIIIème siècle, auteur du "Breviari d'amor".
Avant cela, la rue se nommait "rue du sacré cœur de Marie" et encore avant : "rue des Potiers".
Estève (rue)
de
Johan Estève, bourgeois troubadour du XIIIème siècle. La rue se nommait avant : "rue saint-Antoine".
Fabrégat (rue)
de Auguste Fabrégat, maire de Béziers en 1848 et 1858. La rue s'appellait avant : "rue des Capélans" (du baslatin : chapelin - prêtre). En Provençal : "curé" (avec un sens péjoratif).
Flourens (rue)
de
Pierre Flourens, biologiste. Se nommait "rue des marchands" en 1868, "rue de la poissonnerie" en 1609.
Foch (avenue)
du
Maréchal Ferdinand Foch. C'est l'ancienne "avenue de Bédarieux" ou "grande route de Bédarieux".
Au XVIIIème siècle, elle était désignée par "rue Porte-Saint-Guiraud".
Font-Neuve (quartier)
de la fontaine nouvelle.
Fossés (rue)
Il ne s'agit pas des fossés des remparts mais des fosses des cimetières : les cimetières St Félix, de la Madeleine et de St Nazaire, récupérés par l'urbanisation, furent regroupés en ce lieu. Ce cimetière au nord du Capnau cessa d'être utilisé en 1811. Le terrain fut vendu aux enchères en 1833.
La rue prit brièvement le nom de "rue Louis Charbonneau" (un auteur du XVIème) en 1904 et "rue du Général Merle" (chef d'état-major de la Grande Armée en 1806).
Française (rue)
Nommée ainsi suite à l'annexion de la province du Languedoc à la couronne de France.
Son nom avait été depuis des siècles : "rue droite" (Carriere Bretche).
Gargailhan (rue)
la rue a pris le nom d'un ruisseau de la ville. Peut-être dérivé de "gargouillant".
Garibaldi (place)
de
Guiseppe Garibaldi. En 1884, elle fut "place du Chemin-neuf", en 1807 "place d'Orléans" et en 1830 "place du Duc de Bordeaux".
Gausselet (carrefour)
depuis 1958. C'est le nom d'un maître apothicaire ayant vécu à Béziers.
Gaveaux (rue)
de
Pierre Gaveaux, chanteur, acteur, compositeur (1760-1825).
C'était la "rue du Grillat" en 1830 et la "rue du Gua" en 1807. Le "Gua" signifiant le Gué.
Gervais (rue)
du nom de Maître Gervais, le principal constructeur de la cathédrale Saint Nazaire.
La rue s'appelait "rue Espic de Lirou" (de Jean-François Espic de Lirou) en 1904, "rue des Jardins" (car il y avait de nombreux potagers) depuis 1868.
Grangette (quartier)
une petite grange (ou un petit mazet).
Hort de Monseigneur
le jardin de Monseigneur (l'évêque).
Iranget (quartier)
un coin à oronges (champignons) ou oranges.
Jean Jaurès (Place)
homme politique français philosophe.
La place s'appelait avant : "Place de la Victoire" en 1918, "Place de la Citadelle" en 1857, "Place d'Armes" en 1807, "Place de la Fédération" ou "Place de la Liberté" sous la Révolution, "Place de l'Esplanade" en 1709, puis "Place del Castel", "le Plain du Château" et enfin "la Citadelle" en 1609, du nom de la forteresse qui se tenait là par le passé (voir dans la rubrique "Plans").
Liberté (boulevard)
depuis 1884 pour célébrer les libertés reconquises après la chute de Napoléon III.
C'était au XIXème siècle le "boulevard Saint Antoine".
Loge (rue)
Depuis 1944. Se nommait avant la "rue du boeuf" sans doute à cause de l'abattoir proche. Le nom de "Loge" s'explique par le siège de la loge Maçonnique se trouvant à proximité depuis 1881.
Longuelannes (rue)
Cette rue, ouverte en 1946, a pris sans doute le nom de la famille à qui appartenait le terrain.
Madeleine (place)
Porte ce nom depuis la Révolution. En 1738, c'était la "place Bridaine" et avant, la "place du Vent".
Mairan (rue)
de
Jean-Jacques Dortouls de Mairan.
C'était avant la "rue des Carmes", en raison du couvent des Carmes proche, et avant la "rue Monsieur de Sorgues", du nom du propriétaire d'un hotel luxueux.
Au moyen-âge, elle était connue sous le nom de "rue Saint-André".
Malapague (rue)
de "la mauvaise paie" : la prison où ça fait mal de payer ses fautes. Cette prison se trouvait au bout de la rue et était destinée aux petits larcins, aux mauvais payeurs, etc...
Malbec (rue)
Le terme "Malbec" reste mystérieux. Il veut dire mauvais bec, mais il est difficile de savoir à quoi cela correspond. Cependant, il peut s'agir d'un sobriquet employé pour désigner une commère, une personne bavarde.
La rue avait pris le nom de "rue du Chameau" en 1868 et avant la Révolution : "rue de la Porte de Corneilhan".
Malpas (rue)
Ce terme signifie "mauvais passage", donc soit une rue peu sûre, soit une rue accidentée.
Mas (avenue)
de
Alphonse Mas, maire de Béziers en 1888.
L'avenue date de 1894 et portait au début le nom de "rue Nationale". Son ouverture fit disparaître tout un réseau de ruelles et places. De nombreux petits marchés y avaient lieu tels ceux de la Poissonnerie, le Mazel (viandes), l'Hortolanarié (volailles), la Bladarié (blé et grains), etc.
La place du Mazel (face à la mairie) devint
la place couverte.
En 1537 s'y élevait le pilier de la haute justice où l'on exécutait les arrêts de justice : on y exposait le corps des suppliciés avec un écriteau expliquant leur crime.
Montibel (rue)
ce nom donné en 1807 signifie : belle colline.
Montmorency (rue)
Sans doute du nom des seigneurs et ducs de Montmorency.
La rue s'appelait "rue de la Fustarié" depuis le moyen-age car elle était le lieu de regroupement des travailleurs du bois, charpentiers ou tonneliers.
Moulin à Huile (rue)
Cette rue partait d'un grand bâtiment qui servait à l'extraction d'huile d'olive.
Elle porta en 1904 le nom de "Dom Vaissette", savant Bénédictin co-auteur de "l'Histoire du Languedoc".
Pellisson (rue)
du nom de
Paul Pellisson, homme de lettres Biterrois.
Dans le passé, la rue se nommait "Gara Gara", ce qui signifie en Occitan : "Attention ! Attention !". Cette rue étroite devait donc être considérée comme un coupe-gorge où les passants se faisaient détrousser.
Pépézut (place et rue)
(voir ma page sur Pépézuc) depuis 1884.
La rue se nommait "rue Saint Eutrope" au XVIIIème mais avait été toujours désignée par "rue des Marchands".
Péri (place)
Gabriel Péri, du nom du journaliste et homme politique.
se nommait d'abord : "Place du Marché" ou "Place des menuisiers" puis "Place de la Fontaine" ou "Place du Colosse" au XVIème et devient "Place de l'Hôtel de ville" en 1775, "Plan de la Mairie" en 1830, "Place
Camille Pelletan" en 1924.
Poilus (rampe)
Depuis 1918 en hommage aux soldats de la guerre de 14-18 (surnommés "les poilus"). Se nommait avant "Rampe de la Citadelle".
Pompon (impasse)
Tiendrait son nom d'un aubergiste renommé du XIXème siècle.
Poudrière (impasse)
Depuis 1858. C'était la "rue de la Salpêtre" en 1807. Le nom provient de la poudrière des casernes.
Prado (avenue)
veut dire "pré" en Espagnol et par extension "esplanade" ou "grand terrain".
C'était auparavant le "chemin du Pont Rouge" ou "l'Esplanade du Pont Rouge" car il conduisait au pont de bois, peint en rouge, qui traversait le canal.
Puits-de-la-Courte (rue)
traduisez : "rue du puit de la cour". Une courte c'est une courtine en plus grand soit l'espace libre entre deux bastions (les tours des remparts).
La rue se nommait "rue Jean Boscager" (1601-1687. Biterrois professeur de droit à Paris et auteur de plusieurs traités et manuels de droit) en 1907 et "rue du Puit Neuf" en 1807.
Puits des Arênes (rue)
Depuis 1830. Elle avait eu comme nom : "rue de la sous-préfecture" et "route de Montauban à Agde" au XIXème siècle, "rue du Petit Bacchus" en 1807 (à cause d'une sculpture ou d'une auberge), "rue de l'hôpital" ou "rue de l'hôpital Mage" au XVIIème et "rue des Arênes" au XIVème.
Le nom actuel provient de la présence d'un puits public et de la proximité de l'amphithéâtre Romain. La rue possédait de nombreuses auberges réputées au XIVème et abrita le premier bureau des Postes en 1628.
Renaudel (rue)
de
Pierre Renaudel. C'était la "rue des écoles" en 1868 car elle conduisait à une école religieuse, sur l'emplacement de l'actuelle école Lakanal.
République (rue)
Depuis la fin du XIXème. C'était la "rue Napoléon" en 1857 et 1807, la "rue Porte d'Angoulème" en 1830, la "rue de la Porte des Carmes" en 1709 ou la "rue de la Porte Saint André" et, au moyen-age, la "rue de la Porte Saint Guilhem".
La rue s'arrêtait au niveau de la rue Française dans le passé. La percée du tronçon, allant jusqu'au Halles, ne date que de 1895.
Révolution (place)
Depuis 1884. C'est la révolution "rouge" de 1848, menée par Casimir Péret. La place portait le nom de "Place Saint Nazaire" en 1807.
Riquet (rue)
Depuis 1807, du nom de
Pierre Paul Riquet, concepteur du canal du midi.
C'était la "rue des Boutiques Vertes" au XVIIème et XVIIIème car elle menait sur la place aux herbes.
Riquet (allées)
Depuis 1868. C'était "la Promenade" fin XVIIIème, "la Promenade du Théâtre" en 1857.
C'est à la fin du XVIIIème que les fossés des remparts furent comblés pour donner nos allées. Plantées d'acacias à l'origine, elle devinrent le lieu de rencontre des Biterrois. La partie basse des allées, en dessous de la statue Paul Riquet (érigée en 1838), fut aménagée plus tard. Elle portait le nom de "la promenade des Poêtes" fin XIXème, "la promenade du fer à cheval" en 1856, "boulevard des Thémines" fin XVIIIème, "boulevard de la porte des Jacobins" ou "boulevard de Montpezat" au XVIème.
Rotonde (rue)
depuis 1868. Une "rotonde" est un édifice à plan octogonal (8 cotés).
Rouat (square)
Le nom "Rouat" peut avoir plusieurs origines :
- soit c'est une déformation de "Rouet" désignant un roncier,
- soit un instrument de torture (la roue)
- soit un nom de personne (toutes les hypothèses restent ouvertes).
Saint Bernard (rue)
de
Bernard Délicieux, moine Franciscain (1260-1320).
C'était la "rue Petite du Grazilhan" car elle drainait les eaux du quartier vers l'égout du Grazilhan.
Saint-Cyr (place)
alias Saint-Circ : place du cirque (des arênes romaines). Une autre hypothèse ferait venir le nom de "Cyre" ou "Syre", gouverneur Romain auteur de la condamnation de St Aphrodise.
Bien que ce nom remonte à la nuit des temps, elle porta un moment le nom de "rue de la Coutellerie" au XVème, "place du 4 août" (en souvenir du 4 août 1789, symbolisant la conquête des libertés) en 1905, mais aussi "plan de la croix de St Cyr" ou "Plan de l'Amphithéâtre".
Saint Esprit (place et impasse)
de l'abbé
Jacques Esprit (1611-1678). Elle s'appela un temps "place de l'ancien courrier" au XVIIIème car le service des Postes fut un temps installé sur la place.
Saint Jacques (place et rue)
C'était la "place de la Fédération" en 1905, "rue de la Jacquerie" en 1904 (le vocable "jacques" ayant été assimilé à "Jacques Bonhomme", nom donné aux paysans au XIVème), "rue des Casernes" au XVIIIème.
L'existence d'une église, dans ce bourg, placée sous le patronage de Saint Jacques est attestée en 962.
Sainte Ursule (impasse)
depuis 1807. Le nom provient de l'ancien couvent des religieuses de Saint Ursule (les Ursulines) qui se trouvait sur l'emplacement de l'actuel foyer des jeunes travailleurs.
Saint Vincent de Paul (rue)
depuis 1904. Elle aurait été percée vers la fin du XIIIème.
C'était la "rue de l'Hospice Saint Joseph" en 1857, la "rue de l'Hôpital" en 1807 et la "rue neuve" début XIVème.
Sémard (place)
depuis 1944, de
Pierre Sémard.
Ce fut longtemps la "place Saint Félix" du nom de l'église romane qui s'y trouvait.
Soeurs Grises (rue)
du nom de l'ordre des Soeurs de Charité alias : les Soeurs Grises.
Soleil (rue)
depuis 1857. Se nommait "rue du Puit du Soleil" en 1807 en raison, sans doute, de la présence d'un puit public.
Süe (rue)
de
Eugène Süe.
La rue se nommait avant "rue de Condé" (branche de la famille des Bourbons) au XIXème et "rue Saint Michel" fin XVIIIème.
Tanne (avenue)
c'est "l'ancien chemin de Valras à Gargailhan". Le mot "Tanne" (tana en Patois) désigne un abreuvoir ou une mare.
Têtes (rue)
Ce sont les neuf têtes qui ornaient le mur extérieur d'un couvent de Béziers jusqu'à la fin du XIXème siècle.
La rue s'est brièvement appelée "rue Rude" en 1904 et "rue du Refuge" en 1807.
Tible (impasse)
de "Tibla" : la truelle, sans doute à cause de l'enseigne d'un maçon.
Tiquetonne (rue)
C'est l'outil utilisé par les tonneliers et propriétaires viticoles pour racler le tartre déposé dans les tonneaux : la "tiqueto".
Tolbiac (rue)
depuis 1938. C'est le nom d'une petite ville Allemande (aujourd'hui Zülpich) où Clovis fut vainqueur des Alamans au Vème siècle.
C'était avant la "rue Adria-Hô".
Touat (rue)
un touat est un aqueduc Romain souterrain. Celui-ci servit d'égout à cet endroit.
Tour (rue et place)
C'était la "rue des Amis du Roi" en 1830, la "rue des Pénitents Blancs" fin XVIIIème. "Tour" fait référence à l'ancienne Tour des Badauds, terminée en 1693, et qui était le rendez-vous des badauds et oisifs venant y passer leur temps en contemplant la plaine.
Tourventouse (rue, Boulevard)
Provient du nom de l'ancienne tour du rempart : Tour ventée ou tour des vents.
Trencavel (rue)
Depuis 1904, du nom de la dynastie des
Trencavel.
Trois Mulets (rue)
sans doute le nom d'une auberge qui se trouvait dans cette rue.
Trois-six (place)
nom d'un alcool populaire à base de vin et de marc (90° !): mélangé à 3 parts d'eau, il donnait 6 parts d'alcool ordinaire.
On le vendait sur la place à laquelle il a donné son nom.
Au début, elle s'appelait "la Plaça" (la place) puis en 1610 "la place de l'Encan" : c'est là que l'on faisait les enchères publiques et qu'on "encantait", c'est à dire qu'on publiait les nouvelles.
En 1709 elle devint "le plan du Puits-de-l'Inquant" puis "place aux Herbes" et "place des eaux-de-vie.
Vannière (rue)
depuis 1807, de
Jacques Vannière (1664-1739. Jésuite poête, auteur et philosophe né à Causses-et-Veyran (34)).
C'était avant la "rue des Anes" dû à la présence de nombreux travailleurs de la terre vivant avec leurs ânes dans le quartier.
Victoire (place)
porte ce nom depuis 1924 : c'est la victoire de 1918. Se nommait avant "place de la République" en 1870, "place Napoléon" (le 3ème) en 1857, "place d'Angoulème" en 1830, "place Napoléon" (le 1er), "place de l'Egalité" après la Révolution, puis "place des Carmes", "place Saint Guilhem" (appellation Occitane de Wilhelm, qui avait été placé à la tête du comté de Toulouse par Charlemagne) et encore avant : "place Saint Andrieu".
Vieille Citadelle (rue)
C'était la "rue Vieille" en 1868, la "rue de la Lune" en 1830 et avant "ruelle de la Cité".
Vieilles Prisons (rue)
depuis 1868. C'était la "rue des Prisons" en 1857 car elle fut percée sur l'emplacement des anciennes prisons.
Viennet (rue)
du nom de l'homme politique et poète biterrois
Jean-Pons-Guillaume Viennet.
Ancienne 'rue du 4 septembre" ou "rue Impériale" en 1857 et avant : "rue des Notaires".
Vierge (rue)
sans doute à cause de la petite statue de la Vierge qui se trouve dans une niche à l'entrée de la rue.
La rue prit provisoirement le nom de "rue
Pauline Roland" en 1904.
Zola (place)
depuis 1903 de
Emile Zola.
C'était la "place Palazy", du nom du propriétaire des terrains, fin XIXème et avant : la "place des Tilleuls".